Opinion
Les relations et le dialogue - fondamentaux pour soutenir les décisions et réussir les réformes
Ce mois-ci, nous avons inauguré l'ouverture de nos nouveaux locaux entourés de nos membres, partenaires et parties prenantes. Notre bureau est un lieu de rencontre convivial dédié à l'échange d'idées et à l'élaboration de stratégies adaptées aux défis et aux opportunités auxquels nous sommes confrontés. Cette localisation reflète notre conviction profonde que les relations et le dialogue avec les parties prenantes sont fondamentaux pour soutenir les décisions et réussir les réformes.
Derrière le budget des médicaments, il y a aussi les patients !
Le budget des soins de santé pour 2025 n'a pas été approuvé par le Conseil général de l'INAMI. Espérons que cela permette d'améliorer le travail. Une fois de plus, il y avait un paquet de mesures sur la table qui impactaient principalement le budget des médicaments. Ce dernier a d'ailleurs pris plus que sa part du dépassement. Fait inquiétant, les médicaments orphelins (pour les maladies rares) et les médicaments oncologiques étaient cette fois également visés ce qui pourrait affecter de nombreux patients qui ont besoin de ces traitements !
Le secteur du médicament est prêt, au même titre que les autres secteurs, à faire un effort pour maintenir le budget des soins de santé en bonne et due forme. Mais derrière l'utilisation des médicaments, il y a bien sûr les patients qui doivent pouvoir continuer à avoir accès aux meilleurs soins possibles.
Discussions budgétaires 2025 : le train se met en route
Les discussions annuelles sur le budget des soins de santé reprennent. Les dépenses de santé étant un investissement, il est nécessaire d’assurer une croissance suffisante. Les dépenses en médicaments sont également un investissement, et font d'ailleurs l'objet d'un examen approfondi par la Commission de remboursement des médicaments, ex ante et ex post. Mais lorsqu’il faut dégager une marge budgétaire, les économies se font presque exclusivement sur les dépenses en médicaments. Devoir assumer 100 % des économies avec une part de seulement 15 % du budget total : est-ce normal ?
Investir dans la santé ... et donc dans les médicaments
Investir pour assainir nos finances publiques
Les récentes élections terminées, les dirigeants politiques sont confrontés à un défi de taille. L'Europe a pris notre pays à partie pour son déficit budgétaire, tandis que les coûts dû au vieillissement de notre population vont encore augmenter dans les années à venir. Il est dès lors plus que jamais nécessaire de garder la tête froide et de se concentrer sur les bonnes priorités. Notre pays et nos régions doivent avoir l'ambition non seulement d'assainir, mais aussi de renforcer notre base économique. Une compétitivité renforcée ainsi qu’une une productivité accrue et des investissements adéquats, y compris dans la santé des citoyens, nous permettrons d’offrir à nouveau des perspectives d'amélioration.
En Belgique, les différences de prix entre médicaments originaux et génériques sont quasi inexistantes
La mesure du « quota de prescription bon marché » rend la Belgique tout à fait unique. Depuis 2012, le gouvernement utilise cette mesure pour encourager les médecins à prescrire les médicaments les moins chers à leurs patients. Les médecins généralistes doivent prescrire au moins 60 % de médicaments « bon marché ». Pour les spécialistes, ce pourcentage dépend de leur spécialité. La concurrence par les prix entre les médicaments alternatifs est ainsi encouragée, et il n'y a pratiquement pas de différences de prix entre les médicaments originaux dont les brevets ont expiré et leurs alternatives génériques ou biosimilaires. Ce que peu de gens savent, c'est que les médicaments originaux hors brevet sont parfois même moins chers !
L'innovation, clé du nœud gordien des soins de santé
Nos prochains gouvernements se trouvent, à différents niveaux politiques (européen, fédéral et régional), face à un défi de taille. Ils devront, d'une part, faire face aux besoins accrus en matière de soins d’une population vieillissante, et, d’autre part, maintenir les dépenses publiques sous contrôle. Un nœud gordien à première vue, mais la solution est pourtant à portée de main : investir dans davantage d'innovation.
Grâce à des médicaments ou des vaccins innovants, par exemple, de nombreuses maladies peuvent être traitées efficacement, guéries ou même prévenues. Par conséquent de nombreux autres coûts en matière de santé peuvent être restreints. Cela permet également aux personnes de participer plus longtemps à la vie sociale et de rester plus longtemps actifs sur le marché du travail.
La question à laquelle les décideurs politiques doivent répondre en premier lieu est donc de savoir comment promouvoir cette innovation et la mettre plus rapidement à la disposition des patients.
Les médicaments innovants : un investissement dans la santé publique
Le secteur biopharmaceutique innovant belge investit quotidiennement plus de 15 millions d'euros dans la recherche et le développement de nouveaux traitements. La disponibilité de nouveaux médicaments est une bonne nouvelle pour les patients, mais aussi pour notre société. L'impact économique d'une population en meilleure santé et plus productive est indéniable. Sans compter l'amélioration de la qualité et de la durée de vie pour les patients. Les médicaments et les vaccins ne sont donc pas un coût mais un investissement.
Un rapport récent de l'OCDE montre que la part des dépenses de santé dans le PIB des pays de l'OCDE continuera à augmenter systématiquement au cours des deux prochaines décennies, en partie à cause du vieillissement de la population, y compris en Belgique.
Les études cliniques : un symbole d'espoir pour les patients
Depuis plusieurs années, pharma.be débute l'année avec son « Forum Clinical Trial ». La raison en est simple : les essais cliniques sont synonymes d'espoir, de progrès mais aussi de quête inlassable vers une meilleure santé pour tous. Ce sont généralement nos vœux pour le début d'année. Les essais cliniques reflètent le parcours du patient : participer à un essai clinique est la première chance dont jouit un patient pour récolter les bénéfices potentiels d'un nouveau traitement innovant.
Pour certains patients, accéder de cette manière à un traitement pour leur maladie peut prolonger ou améliorer leur qualité de vie. Alors qu'un tel traitement n'existait pas auparavant. C'est cet impact humain qui compte vraiment. Et c’est la raison pour laquelle pharma.be s'efforce de maintenir la position forte que la Belgique occupe aujourd'hui en Europe.
Pour une année 2024 pleine de santé !
À la mi-2023 , pharma.be, en tant que fédération faîtière des entreprises pharmaceutiques innovantes, a publié son mémorandum pour les prochaines élections européennes, fédérales et régionales qui se tiendront en juin 2024. Notre credo est « pour une Belgique en bonne santé ». En effet, l'industrie biopharmaceutique est un puissant moteur pour la santé des citoyens et des patients de notre pays, mais elle contribue également à sa prospérité économique. C'est ce que démontrent une fois de plus les réalisations que pharma.be peut présenter dans ce troisième « Report to Society ».
De patient à partenaire
En tant que représentant du secteur des médicaments innovants en Belgique, pharma.be a pour objectif de contribuer aux meilleurs soins de santé possibles pour les patients en Belgique par le biais du partage des connaissances, de la coopération et du dialogue.
Il va sans dire que nous devons dès lors intégrer le point de vue des patients. C'est pourquoi, ces deux dernières années, pharma.be a mis davantage l'accent sur la coopération avec les associations de patients.
Un appel à défendre la position de leader de l'industrie biopharmaceutique belge en Europe
Les derniers EU Pharma Figures montrent clairement que notre pays occupe une place de premier plan au sein de l'Union européenne en termes de recherche et de development, de production et d'exportation. Bien que la Belgique ne compte que 2,6 % de la population de l'UE, l'industrie biopharmaceutique représente 7,8 % des emplois, 18,7 % des exportations et 19,3 % des investissements en R&D dans l'UE. Ces chiffres placent le secteur respectivement à la troisième, deuxième et première place en Europe.
La Belgique, leader européen en matière d'innovation grâce à la propriété intellectuelle
Le développement de médicaments innovants est un processus risqué, long et onéreux. Nous devons oser regarder vers l'avenir et maintenir, voire renforcer les incitants. pharma.be continue donc à plaider en faveur d'un débat honnête sur un système de propriété intellectuelle équilibré, au bénéfice de l'ensemble de l'écosystème de l'innovation. Ensemble, nous pourrons créer un environnement propice à l'innovation et au développement de nouvelles thérapies prometteuses pour les patients.
La santé publique des belges doit devenir une priorité absolue
Notre pays est l'un des plus prospères au monde et nous souhaitons qu'il le reste. L'industrie biopharmaceutique veut et peut apporter une contribution importante face aux défis auxquels notre pays est confronté.
Tout d'abord, grâce aux nouveaux médicaments que nous développons en permanence en tant qu'industrie biopharmaceutique innovante, créant chaque année de nouvelles opportunités pour les patients. Ensuite, grâce à l'activité économique et aux investissements que les entreprises biopharmaceutiques, y compris les PME, développent en partenariat sur le territoire belge. Mais il est important que les innovations que nous développons bénéficient également aux patients belges. Et que le gouvernement investisse dans un accès rapide et durable aux médicaments innovants pour les patients en Belgique. Nous croyons dans l’importance d'une étroite collaboration, afin de maximiser notre contribution économique et sociale.
La recherche vers de nouveaux médicaments n'est pas une fin en soi. Elle doit bénéficier à la population.
Pour permettre aux patients d'accéder plus rapidement aux médicaments innovants, l'accord de coalition parle d'un pacte avec l'industrie pharmaceutique. Un tel pacte permet de mettre en équilibre les avantages d'un accès plus rapide au marché et ses coûts souvent élevés. Il offre au gouvernement et à l'industrie une plus grande certitude et laisse une marge de manœuvre pour la consultation sur les conditions. La conclusion d'accords est l'un des moyens par lesquels les médicaments prometteurs peuvent être remboursés plus rapidement pour les patients. Dans ces accords, les entreprises s'engagent à rembourser les médicaments si certains niveaux de dépenses sont dépassés et si davantage de données cliniques sont collectées dans l'intervalle. Le patient, l'industrie et l'organisme de remboursement y trouvent leur compte.
Chaque personne est unique – de plus en plus de médicaments le sont également
L'innovation est un moteur important pour le progrès. Dans le domaine médical en particulier, l'innovation a permis de sauver de nombreuses vies. De nombreuses maladies peuvent ainsi être traitées efficacement ou même évitées. Mais tous les êtres humains ne sont pas identiques. Nous réagissons parfois différemment au même traitement, car notre composition biochimique peut être différente. Détecter ces différences, mais aussi les prendre en compte en développant un traitement sur mesure, représente une véritable révolution pour la science médicale. Les patients en seront les premiers bénéficiaires. Des avancées majeures ont déjà été réalisées dans le traitement de diverses maladies, telles que le cancer, les maladies génétiques, les maladies infectieuses, les maladies cardiovasculaires et le diabète.
La Belgique est un leader en matière d'innovation - et il est préférable qu'elle le reste
Il y a 25 ans, environ la moitié des nouveaux médicaments provenait d'Europe. Aujourd'hui, ce n’est plus qu'un cinquième. Les investissements en recherche et développement ont quitté l'Europe. En 2002, les États-Unis avaient dépensé 2 milliards de dollars de plus que l'Europe en R&D ; aujourd'hui, cet écart s'élève à 25 milliards de dollars.
Une feuille de route qui aide vraiment les patients
Un an à peine avant les prochaines élections, l’INAMI a préparé une feuille de route pour améliorer les procédures de remboursement des médicaments. Un ajustement du système actuel est absolument nécessaire. Une comparaison avec d'autres pays montre que les patients belges ont un accès bien plus restreint aux médicaments innovants. Pour un pays prospère comme la Belgique, cela ne rend pas vraiment justice à nos citoyens.
La santé est notre bien le plus précieux - Les patients belges doivent continuer à avoir accès aux meilleurs médicaments
Une pandémie n’est pas nécessaire pour comprendre que la santé est notre bien le plus précieux. Quels que soient les objectifs que vous vous fixez dans la vie, sans une bonne santé, beaucoup d'entre eux resteront un rêve lointain. Nous ne nous y attardons pas toujours, mais avoir aujourd'hui une espérance de vie supérieure à 80 ans n’était, pendant des siècles, réservé qu’à quelques exceptions. Le fait que l'espérance de vie n'ait pas dépassé une quarantaine d'années jusqu'au début du 19de siècle est dû à la forte mortalité infantile, aux famines, aux guerres, ainsi qu'au manque d'hygiène et de connaissances médicales.
L'accès des patients aux médicaments innovants est notre pierre angulaire
Le Ministre de la Santé, M. Vandenbroucke, publiera prochainement la feuille de route qui reprend une série de propositions élaborées par l'INAMI pour réformer les procédures de remboursement, ceci dans le but de garantir un accès rapide et durable aux médicaments. Il s’agit d’un point important, avant tout pour les patients. Cette réforme déterminera dans quelle mesure les patients belges auront accès, au cours des prochaines années, aux nombreuses innovations et aux médicaments en cours de développement au sein de nos entreprises.
La Commission européenne travaille sur une nouvelle stratégie pharmaceutique pour l'Europe
En 2022, la Commission européenne a annoncé une nouvelle approche ambitieuse en matière de médicaments. La « stratégie pharmaceutique pour l'Europe » devrait déboucher sur une politique renouvelée, axée sur le patient, qui garantit la qualité des médicaments, et permet aux médicaments innovants de trouver facilement le chemin des patients qui en ont besoin et renforce la compétitivité de l'industrie en Europe.
La valeur réelle des médicaments
Le budget des médicaments est sous pression. Sur la totalité des dépenses de l'INAMI en matière de santé, les médicaments ne représentent qu'un peu plus de 16%. Une baisse de près de deux points de pourcentage par rapport à 2015. La croissance du budget pour les médicaments est nettement inférieure à celle des autres dépenses dans les soins de santé.
En 2023, investissez dans la santé !
Ces dernières années ont mis en évidence la vulnérabilité de notre société lorsque la santé et la sécurité sont en jeu. La pandémie de COVID a pesé lourdement sur la santé, l'économie et le bien-être de nombreuses personnes. Mais la situation serait bien plus grave si les vaccins et les traitements COVID n'avaient pas été développés aussi rapidement. En tant qu'industrie pharmaceutique, nous sommes donc fiers d'avoir contribué à la gestion de la pandémie. Il ne fait aucun doute que les investissements importants du secteur pharmaceutique dans l'innovation et le développement, au cours des dernières années, ait contribués de manière significative à l'économie ainsi qu'au bien-être de la population. Nous espérons pouvoir prolonger ces efforts en 2023.
Les avantages des conventions sur les médicaments ?
Une économie de 1,2 milliard d'euros pour l'assurance maladie et un accès rapide aux traitements prometteurs pour les patients.
Les prétendues « conventions secrètes » avec l'industrie pharmaceutique sont sans cesse pointées du doigt. Cela donne l’illusion que ces conventions sont conclues en catimini, sans passer par la procédure normale de remboursement.
Rien n’est moins vrai.
Remboursement des médicaments innovants : Priorité sur la mise en place d’une politique pharmaceutique novatrice
La Belgique est à la traîne en matière remboursement des nouveaux médicaments par rapport à de nombreux pays européens dont le niveau de vie et les systèmes de santé sont similaires aux nôtres. Selon le dernier indicateur EFPIA WAIT, seuls 54 % des nouveaux médicaments ont été remboursés en Belgique, contre 92 % en Allemagne, 70 % aux Pays-Bas ou 66 % en France. Dans certains exemples récents, la Belgique était l'un des derniers pays d'Europe à rembourser un médicament.
Pourquoi les brevets sont-ils si importants pour l'innovation ?
L'industrie biopharmaceutique est un secteur innovant par excellence. Les percées dans le domaine des médicaments qu'elle développe sont vitales pour de nombreux patients. Rien qu'en Belgique, ces entreprises ont investi plus de 5 milliards d'euros dans la recherche et le développement l'année dernière.
Le budget des médicaments a besoin de plus d'oxygène
En principe, le budget des soins de santé est automatiquement augmenté par l'inflation. De cette manière, les coûts galopants et les augmentations de salaires sont répercutés sur le budget de l'INAMI, sans que ces dépenses supérieures au budget soient imputées comme un dépassement. Cela fait du sens. Il est donc d'autant plus remarquable que ce raisonnement ne soit pas étendu au budget des médicaments.
La politique de soutien à l’innovation porte ses fruits
La Belgique joue la carte de l'innovation depuis un certain temps déjà. En tant que pays caractérisé par une charge fiscale et parafiscale élevée, il est logique de réduire les charges de manière ciblée afin de retenir et d'attirer davantage les investissements à haut risque dans l'innovation. Une telle politique permet l'épanouissement des activités à forte valeur ajoutée et de l'emploi. En outre, le secteur pharmaceutique investit dans un domaine important qui profite à la santé de la population.
La stratégie pharmaceutique européenne : opportunités et menaces
La Commission européenne travaille sur une nouvelle stratégie pharmaceutique pour l'Europe. Deux objectifs sont primordiaux. Premièrement, préserver la position concurrentielle de l'Europe afin de maintenir, voire de renforcer, une industrie pharmaceutique forte et innovante et d'être ainsi un lieu d'investissement attrayant pour la recherche et le développement. Deuxièmement, veiller à ce que les innovations pharmaceutiques profitent au plus grand nombre possible de citoyens et de patients en Europe. C'est également un point d'attention pour la Belgique. Une étude comparative montre qu’ environ seule la moitié des nouveaux traitements approuvés par l'Agence européenne des médicaments sont remboursés dans notre pays.
La collaboration entre l'industrie pharmaceutique et le secteur de la santé est essentiel
Pendant le processus de R&D, mais aussi plus tard, lorsqu'un médicament est mis sur le marché, les entreprises pharmaceutiques travaillent en étroite collaboration avec les médecins et le secteur de la santé. Ces dernières années, les entreprises pharmaceutiques innovantes ont investi près de 200 millions d'euros par an dans des collaborations avec la communauté médicale belge (universités, hôpitaux, prestataires de soins, etc.) et les associations de patients en Belgique. 70 % de ces investissements concernent la recherche scientifique, principalement des études cliniques. Une bonne coopération entre l'industrie et les prestataires de soins de santé et les associations de patients permet de réaliser des progrès médicaux dans l'intérêt du patient.
Pourquoi un pacte avec le gouvernement est-il si important pour l'industrie pharmaceutique
L'accord de coalition fédéral du 30 septembre 2020 a annoncé un nouveau pacte avec l'industrie pharmaceutique : "...un secteur innovant que nous voulons maintenir et renforcer en Belgique. Outre l'innovation, l'accessibilité, les pénuries et la déontologie, le pacte doit également intégrer la responsabilité budgétaire du secteur afin que le patient puisse en tirer le maximum de bénéfices. Nous faisons de la Belgique une véritable ‘health and biotech valley', où la R&D, les essais cliniques et la production sont stimulés dans notre pays."
En raison de la crise du COVID-19, les discussions ont été quelque peu retardées. Mais maintenant que la pandémie semble se transformer en endémie, grâce notamment à la campagne de vaccination très réussie, le moment est venu de relancer le dialogue.
Les patients souffrant de maladies rares devraient pouvoir être traités plus rapidement avec les nouveaux médicaments orphelins
En 2014, la Belgique était l’un des 20 pays européens à avoir élaboré un plan national pour les maladies rares. Notre pays allait même plus loin que les encouragements européens, en instaurant des mesures incitatives supplémentaires à son plan.
Ne laissons pas le système de remboursement actuel freiner l’accès aux thérapies cellulaires et géniques pour les patients
La dernière génération de médicaments, appelés thérapies cellulaires, géniques ou tissulaires, représente une avancée majeure en médecine. Ces médicaments ciblent souvent des maladies graves ou rares et peuvent être en mesure de réduire considérablement le fardeau de la maladie, voire de la guérir.
Position de pharma.be concernant la réforme du secteur hospitalier
Le 28 janvier, le ministre Vandenbroucke a annoncé une réforme très ambitieuse du secteur hospitalier, s'appuyant en partie sur les réformes déjà engagées par le gouvernement précédent.
La réforme concerne en première instance l'offre de soins dans les hôpitaux, en s'appuyant sur les réseaux constitués sous le gouvernement précédent. Le principe de base est d'assurer la proximité des soins pour les patients, mais aussi de concentrer les soins - notamment les soins spécialisés - pour garantir la qualité et améliorer la coût-efficacité. Durant cette législature, plusieurs étapes préparatoires seront franchies afin de procéder à une révision de l'offre en 2025.
Toutes les nouvelles molécules ne débouchent pas sur un médicament, mais l'industrie pharmaceutique ne baisse pas les bras
Grâce aux percées de la médecine, d'énormes progrès ont été réalisés ces dernières décennies pour non seulement vivre plus longtemps, mais aussi vivre mieux. Des médicaments plus performants et innovants ont joué un rôle important à cet égard. Mais malheureusement, le travail n'est pas encore terminé.
Des économies suffisantes sur les médicaments innovants
Le gouvernement De Croo est tenu de rechercher des économies suffisantes pour remettre le budget belge sur les rails en 2022. Toutefois, l'accord de coalition prévoit que les dépenses de santé peuvent augmenter de 2,5% par an en termes réels au cours de cette législature. C’est compréhensible, notamment en raison du vieillissement de la population et des nouveaux besoins en matière de soins de santé. Il est souvent fait référence aux nouveaux médicaments innovants qui seraient responsables d'une forte croissance des coûts des soins de santé.
Les brevets ne sont pas l'obstacle au déploiement massif des vaccins, bien au contraire
Malheureusement, la pandémie de COVID n'a pas encore été vaincue, malgré les efforts considérables de la population et la campagne de vaccination décisive menée dans notre pays. Ce nouveau virus ne peut apparemment pas être contenu par une campagne de vaccination unique. Des rappels de vaccins sont nécessaires, des populations plus larges (les enfants) doivent également être protégées et dans certaines parties du monde, la campagne de vaccination n'en est qu'à ses débuts, ce qui rend difficile l'arrêt de la pandémie. Les experts s'accordent à dire que sans le développement rapide de vaccins contre le COVID, la souffrance humaine aurait été bien pire.
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