Le secteur biopharmaceutique, un modèle de diversité (de genre)
Le 8 mars, pharma.be, l'organisation coupole rassemblant quelques 130 entreprises biopharmaceutiques innovantes actives en Belgique, se joint au monde entier pour souligner l'impact positif des femmes. Non pas comme un élément obligatoire, mais par conviction absolue que la diversité est une nécessité pour l'innovation et le progrès. Le secteur biopharmaceutique innovant belge en est lui-même un bel exemple : les entreprises offrent des emplois très variés, remplis par des profils très diversifiés, jusqu'au niveau de la recherche et de la gestion.
Ceux qui estiment d'emblée que le secteur pharmaceutique ne représente que des laboratoires géants peuplés d'hommes en tablier blanc doivent d'urgence revoir leur vision. Car le paysage biopharmaceutique belge est un modèle de diversité. Le secteur en lui-même est très diversifié : des petites start-ups aux multinationales en passant par les PME familiales. Ensemble, ils emploient des profils tout aussi divers : des travailleurs aux qualifications modestes aux employés hautement qualifiés - même si ces derniers profils sont logiquement plus élevés dans ce secteur à forte intensité de connaissances que dans d'autres.
Les profils sont également diversifiés. En termes de genre, le secteur biopharmaceutique présente une image équilibrée : au cours des cinq dernières années, la part totale des femmes a systématiquement fluctué autour de 50 %. Ce qui est plus important, cependant, c'est l'augmentation de la diversité des sexes dans les postes de direction. C'est là que les efforts du secteur en matière de diversité se font le plus sentir. La part des femmes dans les postes de direction était déjà de 46 % en 2018 et est passée à 49 % en 2022. Les conseils d'administration sont également presque totalement équilibrés en 2022, avec 45 % d'administratrices, contre 29 % en 2018.
Mais le plus spectaculaire est l'augmentation du nombre de chercheurs dans le secteur biopharmaceutique ; un taux en plein essor. Entre 2017 et 2022, le secteur a employé jusqu'à un quart de chercheurs supplémentaires, ce qui souligne encore son caractère hautement innovant. Dans le cadre de cette augmentation, les chercheuses s'en sortent nettement mieux. En 2018, le secteur comptait déjà 57 % de chercheuses ; en 2022, ce taux atteignait 74 %, ce qui est très impressionnant.
Ce n'est pas un hasard si le secteur biopharmaceutique est capable d'attirer et de retenir, chaque année, des profils variés alors que la Belgique connait une population vieillissante et des tension sur le marché du travail. Selon Caroline Ven, CEO de pharma.be :
Des facteurs tels que la sécurité de l'emploi et la rémunération jouent bien sûr un rôle, mais les entretiens avec les jeunes employés montrent que le contenu du travail et le sentiment de pouvoir faire la différence jouent un rôle encore plus important dans le choix de leur employeur. Nos entreprises, qui améliorent littéralement la vie des gens grâce à leurs thérapies innovantes, obtiennent de très bons résultats à cet égard. En outre, nos entreprises savent mieux que quiconque que l'innovation n'est possible que si l'on embrasse la diversité. Nos membres le font non seulement dans la recherche, mais aussi dans l'ensemble de leur politique et de leur culture d'entreprise. Cela se voit dans les chiffres qui démontrent très clairement que la diversité est en hausse.
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