Communiqué de presse - L’actuel système de réglementation des prix entraînera jusqu’à 1,3 milliard d’euros d’économies additionnelles pour l’INAMI durant la période 2019-2023

Communiqué de presse
Secteur
Politique de santé
Politique en matière de médicaments et de vaccins

En effet, plusieurs modifications récentes, dont la dernière date du 1er avril 2019, ont permis à la ministre De Block d’imposer un système qui renforce considérablement la concurrence par les prix :

  1. A l’arrivée d’un médicament générique, la base de remboursement (et donc le prix) peut ainsi baisser d’au moins 53 pour cent, voir même dans certains cas jusqu’à 64,6 pour cent.

  2. Par ailleurs, une définition plus stricte de la notion de « médicament le moins cher » combinée à l’introduction des prix plafonds engendre une pression permanente sur les prix des médicaments hors brevet. Le système se base sur le médicament le moins cher : les médicaments dont le prix se situe en dehors d’une fourchette de 5 pour cent par rapport au prix du médicament le moins cher sont supprimés du remboursement.

  3. Le quota de prescription des médicaments « bon marché » par les médecins a été augmenté. Pour les généralistes, il est désormais fixé à 60 pour cent.

    pharma.be souligne que le secteur des médicaments a contribué pendant la période gouvernementale actuelle pour un montant de plus de 6 milliards d’euros sous formes de taxes, d’économies et de ristournes.

    Enfin, comme l’a montré l’exemple néerlandais, le modèle kiwi est confronté à beaucoup d’indisponibilités de médicaments au détriment des patients.

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