Placer les patients au cœur des soins de santé

Le 18 avril 2024 marque la Journée européenne des droits des patients pour la 18^ème fois. En effet, les patients méritent d’être au cœur de la politique des soins de santé. Et pas uniquement ce jour-là. 

Le développement de médicaments et de vaccins innovants étant motivé par les besoins médicaux des patients, pharma.be souhaite inclure activement la voix des patients dans les décisions politiques. Dans son mémorandum, pharma.be appelle à renforcer la voix des patients dans la politique de santé en soutenant les organisations de patients spécifiques à une maladie dans leur professionnalisation, leur autosuffisance et leur indépendance. 

L'industrie biopharmaceutique a pour mission de permettre à chacun de jouir d’une vie saine que possible, grâce à des thérapies développées scientifiquement. Depuis plusieurs décennies, de nombreux scientifiques issus des universités, des instituts de recherche et des entreprises biopharmaceutiques du monde entier s'efforcent de trouver et d'améliorer des solutions efficaces à des conditions pour lesquelles les besoins médicaux non rencontrés servent de guide. Ainsi, le développement de nouveaux traitements efficaces doit, dès le départ, se centrer sur le patient. C'est pourquoi l'industrie donne systématiquement la parole aux patients. pharma.be peut se targuer d'avoir mis en place un conseil consultatif des patients, qui se penche sur les besoins actuels et futurs des patients. Le groupe de travail Patient Engagement convertit cette contribution en un cadre clair et en outils pratiques. Par exemple, en élaborant une liste de 10 points à vérifier pour la collaboration avec les organisations de patients, que les sociétés biopharmaceutiques peuvent utiliser pour vérifier si elles sont effectivement orientées vers les patients.

Cependant, l'engagement de l'industrie à lui seul ne suffit pas. Les traitements révolutionnaires, par exemple, offrent des perspectives extraordinaires pour la vie et la qualité de vie des patients. Mais ils sont souvent si révolutionnaires que notre législation et nos réglementations ne parviennent pas à suivre. Les patients risquent donc de se voir refuser l'accès aux traitements les plus récents. Nous devons donc collaborer avec les associations de patients, l'industrie et les pouvoirs publics afin d'anticiper en permanence et d'éviter que le système de soins de santé ne tarde face aux possibilités scientifiques. Il en va de l'intérêt des patients et de la santé de tous nos concitoyens.