Les entreprises pharmaceutiques innovantes jouent pleinement la carte de la recherche et du développement dans leurs relations avec la communauté médicale belge
Les entreprises pharmaceutiques innovantes ont investi un total de 148,3 millions d’euros en 2016 dans leurs collaborations avec la communauté médicale belge. C’est ce qu’il ressort de la deuxième publication de la plateforme de transparence « beTransparent.be ». La majeure partie de ces investissements est consacrée au soutien de la recherche scientifique dans les universités et les organisations de santé (79 pour cent), ainsi qu’à la formation des prestataires de soins dans notre pays. Ces investissements font partie d’un montant bien plus élevé (2,89 milliards d’euros) que les entreprises pharmaceutiques innovantes ont investi l’année dernière en Belgique, notamment dans leur propre recherche en laboratoire. Par cette deuxième publication de ces données, les entreprises, les prestataires de soins et les organisations de soins visent à améliorer la transparence dans le secteur.
La recherche scientifique en tête
En 2016, 77 entreprises pharmaceutiques innovantes ont investi 148,3 millions d’euros (*) dans leurs collaborations avec des organisations de santé (notamment des universités, des hôpitaux, des associations de médecins ou de pharmaciens) et des prestataires de soins (médecins, pharmaciens, etc.) en Belgique. Ces investissements ont été consacrés à raison de 67 pour cent (99,2 millions d’euros) à la Recherche et Développement (par exemple, des études cliniques), de 12 pour cent (17,3 millions d’euros) à des subventions et à des donations, de 16 pour cent à des manifestations scientifiques (23,2 millions d’euros) et de 6 pour cent (8,5 millions d’euros) à des honoraires pour services ou consultance.
Cette répartition entre les différentes catégories est pratiquement la même que l’année dernière et témoigne de la stabilité des investissements dans le domaine de la recherche scientifique.
Suivi rigoureux du processus de développement
Les collaborations entre les entreprises pharmaceutique et la communauté médicale aident ces deux parties à se tenir informées durant le processus de développement de nouveaux médicaments. En effet, les contacts fréquents et les échanges d’informations sur la meilleure manière d’intégrer de nouveaux médicaments dans le trajet de soins des patients revêtent une valeur inestimable et bénéficient aux patients. De plus, ces investissements confirment la position de leader européen de notre pays en matière de recherche scientifique pharmaceutique.
Une plateforme plus étendue pour une plus grande transparence
Si c’est la deuxième année que les entreprises membres de pharma.be publient ces investissements sur une base volontaire, c’est la première fois que la plateforme reprend les montants des entreprises génériques et des entreprises de dispositifs médicaux. L’élargissement de la plateforme assure ainsi une plus grande transparence dans le secteur des soins de santé. En outre, le « Sunshine Act », une nouvelle loi entrée récemment en vigueur, impliquera de nouvelles règles et une base encore plus large pour la publication des données de 2017 (fin juin 2018).
« Les échanges entre les prestataires de soins et les représentants de l’industrie se font dans l’intérêt des patients. La publication de ces données, dans le respect de la protection de la vie privée, prouve que le secteur veut agir en toute transparence. Le Sunshine Act marque le prochain jalon important. Le fait que 79 pour cent des investissements soient liés à la recherche et au soutien des activités scientifiques démontre une fois de plus le rôle de pionnier de la communauté scientifique belge dans le domaine de la Recherche et du Développement pharmaceutique. »
(*) Le montant total de 148,3 millions investi par les membres de pharma.be en 2016 semble dépasser de 10 millions d’euros celui de 2015. Toutefois, les chiffres ne sont pas comparables étant donné que 16 entreprises sont membres à la fois de pharma.be, l’association coupole de l’industrie pharmaceutique innovante, et de beMedTech, la fédération de l’industrie des technologies médicales. Par conséquent, leurs montants ont été pris en compte dans les sous-totaux tant de pharma.be que de beMedTech, puisqu'il était impossible de savoir si ces entreprises avaient consacré davantage à la branche pharmaceutique ou à la division des dispositifs médicaux de leur entreprise.
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